Last Chance : profitez des dernières remises Paiement sécurisé en plusieurs fois sans frais

Connaitre les chaussures du vestiaire masculin

Il existe une grande variété de chaussures, chacune adaptée à un style et une occasion spécifiques. Qu’elles soient casual, formelles ou sportives, bien choisir ses chaussures est essentiel pour allier confort et élégance au quotidien.

Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

SNEAKERS

Le caoutchouc, découvert au XVème siècle est un élément essentiel qui a permis la création de baskets, dont la semelle, grâce à ce matériau, est silencieuse et adhérente avec une semelle en caoutchouc.
 
La première chaussure sportive est apparue en 1868, créée par l’entreprise américaine Candde Manufacturing à New Haven.
Les chaussures de sport étaient réservées aux sportifs et plus précisément aux basketteurs : elles permettaient d’être plus à l’aise et de limiter la transpiration des pieds. La célèbre Converse est née en 1908 dans le Massachusetts et était également destinée aux basketteurs. Son créateur l’avait initialement créée pour protéger les chevilles des joueurs avec la partie montante de la chaussure.
 
Au début du XXème siècle, des enseignes telles que New Balance et Spring Court, l’entreprise française qui a inventé la tennis, voient le jour. Puma et Adidas sont respectivement crées en 1948 et 1949 par les frères Adolf et Rudolf Dassier. La marque Nike, crée en 1972 révolutionne elle le monde de la basket en inventant la chaussure à coussin d’air, la célèbre « Nike Air ».
 
C’est à partir de là que les baskets vont commencer a être portées par tous et pas uniquement les sportifs : ces baskets citadines s’appellent les sneakers. Elles sont aujourd’hui un indispensable du vestiaire à styler à l’envie.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

RICHELIEU

La création des richelieus est une évolution, datant de 1825, d’une demi-bottine appelée oxonian, populaire chez les étudiants (de l’université d’Oxford). Les demi-bottines étaient pour eux un moyen de se distinguer alors que les bottines hautes étaient la norme à l’époque.

Le richelieu se caractérise par un laçage particulier de type “fermé“ via des œillets positionnés de part et d’autre sur des pièces de cuir que l’on nomme garants. L’empeigne, qui constitue la partie avant de la chaussure, passe par-dessus ces garants. Le Richelieu a une ouverture assez restreinte en V et a une forme plus fine et plus habillée que celle du Derby. Si en France on parle de chaussures richelieu, vous les trouvez sous d’autres noms : Oxford en Angleterre, Balmoral en Irlande et en Écosse ou encore Bal-type aux États-Unis.

Nota bene : le richelieu s’avère relativement inconfortable pour les hommes dont le cou-de-pied est un peu fort. Les derbies offrent une alternative, qui peut être tout aussi élégante, offrant plus de liberté au pied.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

DERBY

La chaussure derby tient son nom de Edward Smith-Stanley, 14e comte de Derby et Premier ministre du Royaume-Uni au 19e siècle. En effet, le Comte de Derby trouvait inconfortable le laçage serré du richelieu. Son bottier eut alors l’idée de réaliser une chaussure à lacets ouverts.

La Derby a un type de laçage que l’on qualifie de “ouvert“. Les œillets sont placés sur deux garants cousus sur l’empeigne (qui désigne toujours l’avant de la chaussure), et qui correspondent à deux pièces de cuir que l’on peut soulever. Ce type de laçage permet de s’adapter plus facilement à la forme du pied en serrant plus ou moins selon la pression que l’on veut exercer, il permet donc de relâcher la pression lorsque les pieds gonflent.

Intemporelles, elles sont également plus polyvalentes que les Richelieu. Ainsi, ce modèle s’accordera aussi bien avec un costume qu’avec un jean ou un chino.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

BROGUES

A l’origine, le nom brogue serait, selon les historiens, une déformation du norvégien médiéval «brok» (chaussure), qui devint «Bróg» en gaélic, puis «brogue» lorsque les anglais, en envahissant l’Ecosse et l’Irlande, voulurent donner un nom aux curieuses chaussures que portaient les autochtones.

La particularité des brogues sont leurs trous, à l’origine de véritables ouïes d’évacuation, aujourd’hui factices, qui devaient faciliter l’écoulement de l’eau lorsque l’on marchait dans des tourbières ou des marécages (c’est à dire presque en permanence dans ces contrées isolées et peu dotées en routes). Ces chaussures étaient réalisées en cuir non tanné et avaient de larges et épaisses semelles afin de répartir le poids pour moins s’enfoncer dans la boue ou la tourbe détrempée...

Le brogue traditionnel est une chaussure à double ou triple semelle, dont la tige est décorée de lamelles de cuir travaillé et comportant une succession de trous grands et petits ainsi que des bords en dents de scie.

La plus grande de ces plaques décoratives forme un «m» sur la pointe avant de la chaussure, dont les deux côtés se prolongent vers l’arrière, sur les côtés de la tige.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

MOCASSINS

Les mocassins pour homme font partie du patrimoine commun et presque chaque culture se revendique à son origine. Trois grandes versions de l’histoire du mocassin pour homme existent :

- En 1926 Wildsmith Shoes, bottier Anglais, crée sur commande royale (Georges V) une chaussure d’intérieur de style. C’est ainsi qu’est né le Wildsmith Loafer.

- En 1930, le bottier Norvégien Nils Gregoriusson Tveranger crée le mocassin pour homme en s’inspirant des chaussures portées par les Iroquois.

- En 1934 Georges Bass, un Américain, lance la fabrication du mocassin pour homme, modèle Weejuns en s’inspirant de chaussures de pêcheurs norvégiens, ramenées de Scandinavie, par des étudiants américains.

Facile à enfiler et décontracté, le mocassin pour homme séduit les étudiants américains des années 30. L’entaille caractéristique de la pièce de cuir située sur le cou-de-pied avait la forme parfaite pour y glisser un petit objet rond, comme un penny (d’où son nom) : le Penny Loafer.

En 1960, les ingénieurs italiens décident de mettre au point une chaussure qui sera confortable pour la conduite, pratique et aussi élégante. C’est un mocassin simple, très souple avec une semelle à picots de caoutchouc sur la semelle pour pouvoir facilement passer d’une pédale à l’autre lors de la conduite.

Que vous les portiez avec ou sans chaussettes, avec un short en été ou avec un costume, les mocassins vous donneront un style élégant à toute épreuve.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

CHELSEA BOOT

La Chelsea Boot était initialement destinée au domaine équestre. Ce sont les militaires britanniques revenant d’inde qui ramèneront cette inspiration à Londres.

C’est ensuite Joseph Sparkles-Hall qui revisitera et propulsera cette bottine au-delà du domaine de la mode pour plus d’un siècle.

L’authentique Chelsea boot est une bottine lisse et noire constituée d’une unique pièce de cuir et de deux élastiques en caoutchouc présents sur les côtés de la chaussure. Elle a généralement une boucle ou une languette en tissu à l’arrière et à l’avant de la tige, vous permettant de l’enfiler.

Elles tiennent leur nom du fameux quartier de Londres, Chelsea. À l’époque, elles y étaient portées par les officiers de l’armée britannique, mais aussi par les jeunes « mod’s » durant les années 60.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

JODHPUR

Ces bottines apparaissent il y a tout juste un siècle en Inde, dans la région de Jodhpur, où de nombreux Anglais sont installés et pratiquent le polo. Lorsqu’ils ne sont pas en selle, les joueurs portent ce modèle de bottines en cuir. Robustes, confortables et faciles à enfiler, elles sont reconnaissables à leur lanière qui fait le tour de la cheville et se termine par une boucle.

Quelques années suffisent pour que la bottine se fasse un nom en Angleterre et outre-Atlantique, où elle est vendue chez Saks sur la 5e Avenue dès 1927 et devient un classique absolu du vestiaire aristocratique masculin. Un pedigree qui intéresse les minets du Drugstore à Paris dans les années 1960. De l’autre côté de la Manche, le modèle est récupéré par les contre-cultures, des motards aux rockeurs, en partie grâce à sa solidité et son accessibilité. La plupart des bottiers en ont proposé au cours du XXe siècle.

La Jodhpur est constituée de seulement deux quartiers de cuir, souvent du veau pleine fleur, ce qui la rend facile à chausser, et d’une sangle en cuir qui, en faisant le tour de la cheville, resserre ces deux quartiers. La semelle est fixée à la tige grâce à un cousu Blake ou Goodyear, qui explique la robustesse et permet le ressemelage.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

COUSU BLAKE OU COUSU GOODYEAR ?

Créé par l’américain Lyman Reed Blake en 1858, le montage Blake est une couture unique prenant, à la fois, la semelle intérieure, la semelle extérieure et la tige de la chaussure. L’attrait avancé par les amoureux de la couture Blake est la finesse que peut conférer cette couture à la chaussure.

Malheureusement et pour d’évidentes raisons techniques, la couture Blake empêche tout ressemelage. Le Blake a longtemps eu mauvaise réputation car les premiers étaient mal fabriqués, les trous de la couture faisant remonter l’humidité de la rue. Aujourd’hui ce problème a disparu et les Blake peuvent durER des années.


Inventé par Charles Goodyear Jr en 1869, le montant Goodyear, ou cousu trépointe, relie la semelle intérieure, la tige de la chaussure et la trépointe. Cette couture horizontale renforce la solidité de la chaussure, tout en conservant sa flexibilité. Ce montage est particulièrement apprécié pour sa grande longévité.

La couture Goodyear est plus précisément une double couture : la première couture sert à lier la tige, la semelle intérieure et la trépointe alors que la seconde relie la trépointe à la semelle extérieure. Pour ressemeler ses souliers, il n’y a donc qu’à défaire la couture ce qui confère à ces chaussures une longévité supérieure.
 
Connaitre les chaussures du vestiaire masculin - Costume homme et vêtements Fursac

CAMARGUAISE

La botte camarguaise est imaginée par des chausseurs du sud de la France pour les éleveurs de chevaux et de taureaux de Camargue.

Ces derniers, passent leur journée à cheval à sillonner les pâturages marécageux de la région. Solide et résistante à l’eau, y compris salée, cette botte robuste taillée à même le cuir fait partie de leur tenue de travail. Au milieu du siècle, plusieurs fabricants français en produisent et le port de la botte camarguaise se déploie dans tout le sud de la France.

Dès la fin des années 1960, les motards arborent cette botte solide et increvable sur leurs montures. L’équilibre parfait entre sa fonction et son élégance brute la rend incontournable dans les années 1970 pour les hommes (Johnny Hallyday, Hugues Aufray, Jacques Dutronc), comme les femmes (Françoise Hardy). Que ce soit les pieds dans l’eau ou en ville, une fois faite, sa patine la rend encore plus belle.

Coupée dans un cuir gras ou un veau velours épais mais non doublé, la botte camarguaise monte jusqu’à mi-mollet. Deux tirettes latérales permettent de l’enfiler facilement.

 
Changer de pays / langue

Vous explorez actuellement la boutique en ligne FURSAC International en Français. Pour changer de pays de livraison ou de langue, faites votre choix dans la liste ci-dessous.